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LES DECOUVERTES DU PASSE
15 octobre 2008

PHILIPPE Ier Philippe Ier est né en 1052 et est

Philippe Ier est né en 1052 et est mort à Melun en 1108.

Roi de France
de 1060 à 1108PHILIPPE Ier

Introduction :
A l'instar de ses prédécesseurs, Philippe Ier doit affronter la défiance des seigneurs et lutter notamment contre l'incontournable Guillaume, duc de Normandie. En 1066, celui-ci conquiert l'Angleterre, dont il devient roi. Il menace alors directement le royaume de France. Heureusement, les deux souverains, Philippe et Guillaume, finissent par s'entendre. Ils préservent et consolident ainsi la paix. Mais une autre menace vient peser puis s'abattre sur le roi de France : tout comme son grand-père Robert II, Philippe Ier subit les foudres de la papauté et est à son tour excommunié pour bigamie.

Philippe Ier est né en 1052. C'est le fils d'Henri Ier et d'Anne de Kiev. Il est sacré à Reims en 1059, alors que son père est toujours vivant, et lui succède en 1060.
Philippe Ier est placé sous la tutelle de son oncle, Baudouin V, comte de Flandre (de 1060 à 1066).
Il épouse Berthe de Hollande, qu'il répudie pour épouser Bertrade de Montfort, provoquant ainsi son excommunication par le pape Urbain II en 1095.
Il tente de régler la succession de son oncle en Flandre en soutenant Arnoult III. Il doit alors affronter Robert le Frison, candidat à la succession de Baudouin V. Il est battu en 1071 au mont Cassel.
Philippe Ier ne peut empêcher la conquête de l'Angleterre par Guillaume de Normandie. Le 14 octobre 1066, les Normands gagnent la bataille d'Hastings. Guillaume, devenu le Conquérant, est alors couronné roi d'Angleterre en l'abbaye de Westminster.
En 1078, Philippe Ier tente d'affaiblir la puissance de Guillaume, qui est toujours son vassal, en soutenant contre lui son fils aîné, Robert Courteheuse, dans une succession de révoltes en Normandie.
En représailles, Guillaume entame une campagne militaire contre le roi de France. Philippe Ier, en mauvaise posture, doit son salut à la mort de Guillaume le Conquérant, en 1087.
Sur le plan intérieur, Philippe Ier augmente les possessions du domaine royal en intégrant, entre 1068 et 1100, le Gâtinais, le Vexin et le Berry, qui entre pour la première fois dans le domaine royal.
Philippe Ier ne peut participer à la première croisade (1095-1099) à cause de son excommunication par le pape urbain II. Ce qui le rend impopulaire aux yeux de ses sujets. Le roi de France n'obtient le pardon du pape Pascal II qu'en 1105.
En 1099, tout comme son père, Philippe Ier associe au pouvoir son fils, le futur Louis VI le Gros, le préparant ainsi à prendre sa succession.

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Henri Ier est né en 1008 et est mort à Vitry-aux-Loges en 1060.

Roi de France
de 1031 à 1060HENRI Ier

Introduction :
Tout le règne d'Henri Ier est marqué par une lutte acharnée et pénible contre les grands seigneurs qui entourent le royaume, notamment contre Guillaume, le puissant duc de Normandie. Mais ce sont également des luttes familiales fratricides contre sa mère et son propre frère cadet qui achèvent de plonger le pays dans un état de faiblesse particulièrement inquiétant. A sa mort, le royaume de France est épuisé, diminué, plus vulnérable que jamais, et menacé de toutes parts : en son sein par la persistance de l'esprit féodale, et par les menaces étrangères sur ses frontières récentes et encore très fragiles.

Henri Ier est né en 1008. C'est le second fils de Robert II le Pieux et le petit-fils d'Hugues Capet. Duc de Bourgogne vers 1017, il est dès 1025, après la mort de son frère aîné, associé au pouvoir par son père.
Constance d'Arles, sa mère, essaie pourtant de privilégier l'accession au trône de Robert, son fils cadet. Henri Ier doit affronter alors un soulèvement mené par sa mère et son frère à la mort de son père en 1031. Les grands seigneurs, tel Eudes, comte de Blois, soutiennent ce mouvement, favorisant les divisions internes au royaume et relançant l'esprit d'indépendance de ceux-ci.
Il obtient alors le soutien du duc de Normandie Robert le Magnifique, à qui il cède le Vexin, et de Conrad II, empereur germanique. Pour mettre fin à ce conflit familial, Henri Ier cède la Bourgogne à son frère cadet vers 1032, alors que sa mère, Constance d'Arles disparaît. Cette concession importante n'apaise pas le conflit avec Eudes. Le domaine royal se réduit, alors qu'il reste cerné par la Normandie et le comté de Blois.
Afin de dégager son territoire, Henri Ier décide, de 1035 à 1047, de soutenir le duc de Normandie et futur roi d'Angleterre Guillaume le Conquérant. Ce dernier, victime d'une rébellion, remporte en 1047 la victoire du Val des Dunes avec l'aide du roi de France.
Mais la dégradation des rapports avec Guillaume le Conquérant amène Henri Ier à se retourner contre son ancien allié. Inquiété par les liens entre les Flandres et la Normandie, le roi tente de soumettre Guillaume. Mais Henri Ier est battu à Mortemer en 1054 et à Varaille en 1058.
Son fils, Philippe Ier, né d'un second mariage avec Anne de Kiev, est associé au pouvoir en 1059, alors que la fin du règne de Henri Ier, en 1060, voit l'affaiblissement dangereux de l'autorité royale et la perte d'une partie du domaine royal.

Robert II est né en 972 à Orléans et est mort en 1031 à Melun.

Roi de FranceROBERT II
de 996 à 1031

Introduction :
Associé au trône par son père, Hugues Capet, dès 987, Robert devient roi à la mort de ce dernier en 996. Il suit le chemin tracé par son père en s'efforçant d'accroître le royaume. Il parvient ainsi à conquérir la Bourgogne. Mais sa vie est marquée par le conflit qui l'oppose à la papauté : l'Église l'excommunie pour avoir épousé sa cousine Berthe, du vivant de sa première femme. Sous son règne, tout l'Occident chrétien connaît la terrible "peur de l'an mil", née d'une crainte de la fin du monde prévue symboliquement mille ans après la naissance du Christ.

Robert II le Pieux est né à Orléans en 972. C'est le fils du roi Hugues Capet.
Son père l'associe au pouvoir à partir de 987. Il reçoit une éducation très poussée, à Reims, du père de Gerbert d'Aurillac, le futur pape Sylvestre II (999-1003, le premier Français à devenir pape, et scientifique célèbre pour son érudition).
La vie de Robert II est marquée par le nombre de ses mariages.
Il épouse tout d'abord Rosala, fille du roi d'Italie Bérenger, qu'il répudie très rapidement, dès 989. Il se marie à nouveau en 996 avec sa cousine, Berthe de Bourgogne. Il s'expose alors immédiatement à la réprobation du pape Grégoire V, qui l'excommunie en 998.
En 1003, Robert II épouse en troisième noce Constance d'Arles, retrouvant ainsi les bonnes grâces de la papauté qui lève l'excommunication. De ce dernier mariage naîtront 4 fils, dont Henri Ier qui sera le successeur de son père. Sur le plan intérieur, Robert II doit faire face à de nombreux mouvements de révolte des grands seigneurs. Entre 1003 et 1016, il met tout en oeuvre pour annexer le duché de Bourgogne et reprend le contrôle des comtés de Dreux, de Melun et de Sens. Il accroît ainsi notablement les possessions des Capétiens, élargissant donc le domaine royal.
Fidèle à son rôle de roi chrétien, il soutient également le mouvement de réforme des religieux de Cluny et fait respecter sur ses terres la "paix de Dieux". La succession au trône est pourtant l'objet de querelles violentes. La mort en 1025 de son fils aîné, Hugues, successeur désigné, entraîne la rébellion de ses autres fils.
A la mort de Robert II le Pieux, en 1031, c'est son fils Henri Ier qui prend en charge un royaume consolidé et agrandi.

Hugues Capet est né en 941 à Paris et est mort en 996 à Orléans.

Roi de France
de 987 à 996

Introduction :
Hugues Capet, seigneur important d'Île-de-France, est élu roi de France par une assemblée de nobles en 987. Il fonde une nouvelle dynastie en lieu et place de celle trop fragile et agonisante des Carolingiens. Les Capétiens régneront en France, à travers les diverses branches, jusqu'en 1328, soit plus de trois siècles ! Hugues Capet va lutter pour étendre le petit domaine royal et le défendre contre les grands seigneurs féodaux qui reconnaissent difficilement son autorité. Il s'efforce, avec succès, de limiter les guerres féodales autour de l'unité du royaume en imposant la "paix de Dieu" aux seigneurs.

Hugues Capet est né en 941 à Paris ; c'est le fils aîné d'Hugues le Grand, compte de Paris et des Francs, et d'Hedwige, soeur de l'empereur Othon Ier, le grand roi de Germanie.
Sa famille a déjà occupé le trône de France en alternance avec les Carolingiens (de 888 à 898 avec Eudes et de 922 à 923 avec Robert Ier). Hugues Capet est d'ailleurs le petit-fils de Robert Ier.
Son père meurt en 956. Encore mineur, il est placé sous la tutelle de son oncle Brunon (frère d'Othon Ier), en même temps que son cousin Lothaire.
A sa majorité, duc de France, il prend le contrôle d'un fief qui comprend, entre autres, les comtés de Paris, d'Orléans, de Senlis et de Dreux. Ses liens de parenté et son mariage avec Adélaïde font de lui le beau-frère du duc de Normandie, Richard, et le gendre du duc d'Aquitaine, Guillaume Tête d'Étoupe, et lui confèrent une puissance certaine.
Après une période où Hugues Capet alterne le soutien et l'opposition à son cousin Lothaire, il est sacré roi, le 3 juillet 987, par l'évêque de Reims, en la cathédrale de Noyon. Il fait rapidement couronner son fils Robert d'Orléans (le 30 juillet 987), assurant ainsi la continuité du pouvoir de la dynastie des Capétiens, selon la règle fondamentale de succession dynastique.
Le pouvoir d'Hugues Capet reste pourtant limité. Il est dépendant du soutien de l'Église et des grands seigneurs. Même si le domaine royal s'est agrandi (Aisne, Oise), le roi de France n'exerce aucun contrôle sur les terres au sud de la Loire. Son habilité politique, sa diplomatie, le pouvoir sacré que lui confère le sacre sont des atouts qu'il exploite au mieux pour assurer son pouvoir. Hugues Capet lègue à son fils un domaine modeste mais bien établi. Ses successeurs vont s'employer à l'étendre et à renforcer la puissance des Capétiens et de la France.

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