ATELIERS MONETAIRES DE FRANCE
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Au Moyen Age, la monnaie royale de France était frappée dans divers ateliers disséminés dans toutes les provinces du royaume; leur nombre varia suivant les circonstances politiqueso u les nécessités de la circulation monétaire. Leurs produits se distinguaient les uns des autres par des marques spéciales gravées sur les pièces et qu'on appelait des "différents"; c'étaient généralement des points, des globules ou des annelets placés ous certaines lettres des légendes et qu'on nomme "points secrets". C'étaient aussi souvent des lettres ou des symboles placés dans le champ ou en tête même des légendes. Une ordonnance royale du 11 septembre 1389 détermine la place des points secrets pour chacun des vingt-deux ateliers royaux qui existaient alors. D'autres règlements vinrent ultérieurement modifier ces arrangements. Sous François Ier, l'ordonnance royale du 14 janvier 1540 fixa l'emploi des lettres monétaires et des signes spéciaux d'une manière assez durable pour que cet état de choses subsitât en grande partie jusqu'à la Révolution. Voici quelles furent dorénavant les lettres qui différenciaient les produits des 24 ateliers monétaires français :
A Paris B Rouen C Saint-Lö D Lyon E Tours F Angers G Poitiers H La Rochelle J Limoges K Bordeaux L Bayonne M Toulouse N Montpellier O Saint-Poursin P Dijon Q Châlons R Saint-André S Troyes T Sainte-Menehould U Turin V Villefranche-de-Rouergue Y Bourges Z Grenoble W Rennes Les ateliers monétaires français
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